samedi 2 juillet 2011

Le début d'un nouveau millénaire

Une dizaine de jours avant Noël 1999, nous nous sommes envolés pour l'Amérique du Sud afin d'aller rendre visite à la famille au Chili. Ma conjointe Cecilia vient de la cinquième région au Chili, plus précisément d'une petite ville du nom de Villa Alemana. Cecilia et moi avions planifié ce voyage familial au courant de l'été 1999.

Nous avons pris l'avion de Montréal après être parti de Québec à 5 heures du matin avec les trois enfants. Ce voyage comportait des escales à Chicago et Miami. Le lendemain matin vers 10 heures, nous arrivions à Santiago où nous attendait ma belle-famille que je rencontrais pour la première fois. Il nous restait qu'un peu plus d'une heure de voiture et nous étions à Villa Alemana. Voici, le lien Google map afin que vous puissiez bien situer où se trouve cet endroit:

http://maps.google.ca/maps?q=villa%20alemana%20chile&rls=com.microsoft:fr-ca:IE-SearchBox&oe=UTF-8&rlz=1I7GGLA_fr&um=1&ie=UTF-8&sa=N&hl=fr&tab=wl

Tout à coup, je me suis retrouvé à l'autre extrémité du globe dans une région au climat méditerranéen. Au Québec, nous étions en hiver alors qu'en décembre, débute l'été au Chili. En fait, la région d'où vient Cecilia ressemble un peu à la Californie et la température est toujours belle. Voici, une photo d'un des plus beaux édifices de Villa Alemana, soit le théâtre Pompei:




Naturellement, j'avais amené mes espadrilles et mes vêtements d'été afin de continuer mon maintien d'hiver qui consistait à 40-45 km de course à pied par semaine répartis entre 4 séances de 7km et une séance de 15km le dimanche pour garder l'endurance en vue de ma préparation au marathon. Notre séjour au Chili ayant duré cinq semaines, j'ai pu, en quelque sorte, le transformer en mini camp d'entrainement où j'ai profité de conditions d'été alors que j'aurais couru au Québec dans le froid, la neige et la «slush». Du même coup, mes sorties de courses matinales dans Villa Alemana m'ont permis de bien prendre le pouls des lieux et des habitants. Il faut dire que j'étais drôlement dépaysé à mon arrivée au Chili.

Nous avons dignement fêté l'arrivée du nouveau millénaire en nous rendant, le 31 décembre 1999, à Valparaiso, une ville magnifique faisant partie du patrimoine mondial, pour les traditionnels feux d'artifice de la nouvelle année. Ils sont parmi les plus beaux au monde:





Je tenais à vous parler de ce premier voyage au Chili dans ce blog car il fut une expérience unique autant parce que j'ai découvert le pays de ma belle Cecilia que par la possibililté que j'ai eue, en tant que coureur, d'arpenter de nouveaux lieux. Ce fut, pour moi, un grande joie de découvrir cette ville à mon pace d'entrainement.

Le retour au Québec fut brutal à la mi-janvier 2000 avec un beau -20 C. J'ai continué mon maintien d'hiver. En avril, j'ai augmenté graduellement mon kilométrage hebdomadaire en vue du troisième marathon des Deux-Rives à Québec. J'ai continué à m'entrainer seul sur des parcours non balisés en estimant mon kilométrage car je courais.au temps J'avais l'espoir secret d'améliorer mon temps de 1999 ( 3:56:14 ) mais ce fut à peu près le même temps:







Bon, au moins, j'étais toujours en bas de 4 heures. En septembre, j'ai repris le même maintien que je vous ai décrit plus haut pour terminer l'année 2000 de cette façon.

L'année 2001, côté entrainement, fut à l'image de l'année précédente, sauf le camp d'entrainement au Chili malheureusement. Je me suis donc encore enligné au marathon des Deux-Rives pour la quatrième édition et j'ai ajouté 5 minutes au temps de l'année 2000:





Nous terminions encore le marathon au Vieux Port de Québec, ce qui donnait la traditionnelle photographie avec le Château Frontenac en toile de fond:






Courir un marathon dans sa ville a l'avantage d'avoir tous les membres de la famille à la ligne d'arrivée et Cecilia a immortalisé un beau moment d'après course:







Je vous les présente. De gauche à droite: ma belle-fille Carolina, ma mère Hélène en bas, ma fille Cathrine alors âgée de 2 ans et demi dans mes bras, mon beau-fils Cristian, ma soeur Johanne et son conjoint Marc. Je tiens d'ailleurs à remercier tout particulièrement Johanne et Marc qui ont assisté à toutes mes arrivées du marathon des Deux-Rives depuis 1998. Ils sont mes plus fidèles supporters.


Et naturellement, cette médaille 2001, je l'ai dédiée à ma puce Catherine qui se demandait bien ce qu'elle avait dans le cou:






Des moments de pur bonheur au carré malgré les douleurs musculaires aux jambes. Donc, ce nouveau millénaire a bien commençé pour moi bien que deux semaines après mon quatrième marathon des Deux-Rives,  la planète était bouleversée par les attentats du 11 septembre. Ma petite histoire de coureur se poursuivra, par contre, bien régulièrement.

À suivre...

1 commentaire:

  1. En vacances ou en voyage, comme toi, j'ai toujours mes espadrilles. L'an dernier, j'avais mon vélo en plus en j'ai découvert une bonne partie de l'Île-du-Prince-Edouard. C'est quand même pas le Chili, mais de belles découvertes pendant mes vacances.

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